Rencontre avec… le docteur Oussama Bekkaoui / Médecin urologue – Praticien hospitalier
Docteur Bekkaoui, quel a été votre parcours ?
Né à Dijon, j’ai fait toutes mes études là-bas, notamment la faculté de médecine où j’ai été diplômé en 2017 avec une spécialité chirurgie générale et urologie. J’ai ensuite postulé au CH de Troyes pour deux années d’assistanat, en tant qu’assistant spécialiste des hôpitaux au service d’urologie. Après avoir obtenu le titre d’ancien assistant spécialiste des hôpitaux, j’ai poursuivi en tant que praticien hospitalier contractuel avant de passer le concours du CNPH en 2019. J’attendais de voir l’évolution de la consolidation de l’équipe et du service d’urologie au CHT et j’ai décidé de m’inscrire à 100% dans l’activité publique.
Ça a toujours été évident pour moi de rejoindre le service public, tout en connaissant parfaitement les avantages et les inconvénients. La confirmation m’est venue pendant l’assistanat, et durant mon séjour ici ces six dernières années, je me suis vraiment décidé.
Rejoindre Troyes a été un heureux concours de circonstance. Nous étions trop nombreux comme internes pour les places d’assistants disponibles à Dijon, et une place était libre, ici, au service d’urologie. J’ai donc saisi l’opportunité et j’ai finalement décidé d’y rester. La ville est d’une taille moyenne, agréable. Tous mes amis, ma famille sont à Dijon, donc je ne suis pas très éloigné.
Pourquoi avoir fait le choix de l’urologie ?
J’ai choisi de pratiquer en urologie en début d’internat, alors que je ne connaissais par la spécialité lorsque j’étais externe, car ce n’était pas trop mis en avant dans les modules étudiés. Je suis tombé un peu dedans par hasard en 1er semestre d’internat. Ici, à Troyes, nous faisons vraiment de l’urologie générale, nous abordons toutes les sous-spécialités. C’est une spécialité médico-chirurgicale variée : consultations, examens cliniques, endoscopies, explorations, biopsies, bloc opératoire… Nous touchons à tout l’éventail de l’urologie et possédons toutes les techniques récentes à l’heure actuelle. Cette polyvalence nous permet d’avoir une richesse d’activités qui fait que l’on ne s’ennuie jamais.
Comment se déroule votre quotidien au service d’urologie?
Nous sommes cinq praticiens dans le service, où l’ambiance et l’entente sont plus que cordiales, et nous faisons tous de l’urologie générale. L’urologie est vraiment une discipline vaste, avec la chirurgie de cancérologie (prostate, rein, testicule, vessie), l’endo-urologie qui progresse avec les nouvelles techniques pour traiter les lithiases et la chirurgie prostatique, la chirurgie des organes génitaux externes comme les posthectomies, les hydrocèles et toute la chirurgie scrotale. Et, enfin, il y a les avancées à part de chirurgie fonctionnelle plus spécialisée, plus rare, sur lesquelles nous sommes accompagnés par un PH expert du Centre Hospitalier Universitaire de Reims, sur ces gestes plus spécifiques : urétroplastie, pose de sphincter artificiel… On a la chance d’être à la pointe, ici à Troyes, d’un point de vue technique avec, entre autres, les résections bipolaires, le laser Holmium, les biopsies ciblées pour la prostate, le robot chirurgical qui permet de faire de la chirurgie cancérologique prostatique ou rénale...